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L’Aventurisme religieux en Islam
Posté le 16 June 2009 à 17:36:07 CEST par webmaster
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Mouvement Anti Ahmadiyya en Islam

L’Aventurisme religieux en Islam

Par Tahira Parwez.

Les Musulmans croient et mettent en pratique les enseignements de Muhammad

(SAW) en tant que Dernier des Prophètes, tandis que le Qur’an est reconnu comme

étant le Dernier des livres Saints d’Allah. Toute déviation dans cette croyance mène

hors du pli de l’Islam. L’Islam comme bien d’autres religions a connu de faux

prétendants à la prophétie depuis ses origines. La plupart d’entre eux étaient

franchement des insensés. Ils étaient ignorés ou convenablement traités. Certains

étaient d’habiles ambitieux politiques. Ils sont qualifiés d’aventuriers religieux par

Allama Aqbal, comme vous le verrez dans cet article. Leur existence dépend

beaucoup de l’émergence du Mullahisme sous l’Islam impérial et son expansion vers

un clergé institutionnalisé particulièrement lors de la désintégration de l’Empire

musulman. Musaylima, Sadjah, al-Aswad al-Ansi et Tulayha b. Khuwaylid ont

prétendu à la prophétie durant ou peu après la mort du Prophète Muhammad (SAW).

Ils sont connus comme des leaders du ridda qui ont rejeté l’autorité de l’Etat de

Médine pour arc-bouter leurs aspirations vers l’indépendance tribale ou régionale.

Al-Aswad, « le déguisant » était le leader du premier ridda au Yémen. C’est un sujet

de débat pour savoir s’il était Musulman ou non. Ce dernier avait prétendu être un

Devin (Kahin), parlant au nom d’Allah, et pratiquant la prestidigitation. Après avoir tué

Sahar, le leader de sa tribu, il décapita deux envoyés du Prophète Muhammad

(SAW) et déclara son indépendance. Son règne n’avait duré que deux mois parce

que ses compagnons ainsi que la veuve de Sahar qu’il venait d’épouser l’avaient

assassiné.

Musaylima (al-kazab) s’était déclaré prophète à la mort de Howda, pour faire valoir

sa prétention au leadership de Banu Hanifa (630 A D). Il ordonna trois prières, le

jeûne et l’abstinence au vin (disputé !). Il croyait aussi en la Résurrection. Il a été

renié suite à sa lettre au Prophète Muhammad (SAW) en 632 AD pour le partage de

l’autorité. Abubakar (R.A) envoya Khalid b. Walid (R.A) avec une armée puissante

qui a mis fin à sa vie et à ses ambitions. Peu avant sa mort, il s’était marié à Sadjah

de la tribu des Tamim, une femme qui prétendit aussi à la prophétie.

De même, Al- Harith b. Said prétendit à la prophétie au cours du règne du calife

omayade Abd al-Malik B. Marwan, il avait le soutien d’un nombre de soldats royaux.

Il fut exécuté en 698-699 AD. Imam Abu Hanifa croyait fortement au Khutum-enabuwat

et avait décrété une fatwa qualifiant d’infidèle tout Musulman qui

demanderait à un prétendant à la prophétie de le prouver. Il s’était véhément opposé

et critiquait toute personne suspectée d’entretenir une telle intention durant son

temps (699-767 AD).

Le fameux rebelle shiite, al-Mukhtar b. Abi Ubayd était aussi connu de s’être déclaré

prophète. Muhammad b. Sa’id (al-muslub) est considéré comme faisant partie des

quatre infâmes fabricateurs des Hadiths en déformant entre autre le Hadith suivant :

« Je suis le sceau des prophètes et il n’y a pas de prophète après moi » en ajoutant

« sauf si Allah le veut (autrement) ». Il est rapporté qu’il avait tiré avantage de cette

addition pour se déclarer prophète. Il fut exécuté sous les ordres du Calife

abbasside, Abu Jafar al-Mansur.

Hashim b. al-Hakim plus connu en histoire sous le nom de al-Muqanna, prétendit à la

prophétie à Khurasan durant le règne du Calife abbasside al-Mahadi. Il est rapporté

avoir eu des soutiens dans cette région. Il a été capturé et fut exécuté en 779-780

AD après avoir été défait par les forces du Calife. Mahmud b. al Faraj avait fait son

apparition à Samara en 849-850 AD. Il prétendit que le Qur’an lui était révélé par

l’Ange Gabriel. Il est rapporté qu’il avait eu des sympathisants à Samara et à

Bagdad. Il fut exécuté sur ordre du Calife, al- Mutawakkil. Mirza Ali Muhammad,

connu sous le nom Bab (la porte) était né en 1819 AD et avait grandi à Shiraz en

Iran. Il avait suivi l’éducation contemporaine jusqu’à l’âge de 15 ans. Après, il s’était

engagé dans le business avec son oncle. Il s’était marié à l’âge de 22 ans. De ce

mariage il avait eu un fils qui malheureusement était mort dans son enfance.

Dans le monde shiite, l’Imam caché était attendu en 1260 hégire (1844 AD)

coïncidant ainsi avec le millième anniversaire de sa disparut ion. Bâb était proche de

la secte de Shaykh’is qui croyait dans l’imminente apparut ion d’un messager divin.

Lorsque Bâb se déclarait être « la porte (Bâb) » vers les 12 Imam en avançant

d’autres prétentions, il a été embrassé par Shaykhi, et fut rebaptisé Babis. Au même

moment, il se déclarait l’Imam caché, développant l’argument de l’école de Shaykhi

selon lequel, l’Imam vivra à Hurqalya (domaine des images originales). Ainsi, son

retour n’était pas attendu dans le même corps physique mais sous forme d’un

homme qui à Hurqalya était la figure originale de l’Imam. Après le Mahdi (l’Imam

caché), il avait progressé jusqu’à s’appeler Nuqtiyiula (titre du Prophète Muhammad

(SAW)) et déclara que le Qur’an et la Sharia islamique étaient abrogés. Les savants

shiites et sunnites l’avaient condamné et Bâb connut des emprisonnements

successifs, des procès et des outrages avant d’être tué par un escadron en 1850.

Mirza Husayn Ali, Bahaullah éminent disciple de Bab était né en 1871 à Téhéran. Il

était l’aîné de la famille de Mirza Abbas de Nur, un Ministre d’Etat. Il avait été éduqué

à la maison. Il fut emprisonné en 1852 suite à la tentative infructueuse de Babis de

tuer le Shah. Bahaullah tomba gravement malade en prison d’où il fut forcé de

s’exiler à Bagdad (à la place de l’exécution) après l’intervention d’un Ministre russe.

Les Leaders musulmans de Bagdad s’opposèrent aux activités de Bahaullah jusqu’à

ce que le Roi demanda son départ ainsi que celui et ses disciples pour

Constantinople et plus tard pour Adrianople.

Au cours de ce voyage, en 1863, Bahaullah se déclara prophète, « le Promis »

(comme il a été prophétisé par Bâb) et qu’il était accepté par le Babis. Aujourd’hui, ils

sont connus sous l’appellation de Bahaïs. Toutefois, une faction dirigée par son demi

frère Mirza Yahya, l’héritier légitime de Bâb, se désolidarisa. Les Musulmans

refusèrent l’hospitalité à ce traître de foi. C’est dans ce contexte que le

Gouvernement turc interdisa l’entrée de Babis et du Bahaïsme à Adrianople.

Bahaullah et ses fidèles s’exilèrent à Akka (Acre), une ville prison de Palestine en

1868 pendant que Mirza Yahya et ses partisans allèrent à Chypre. Bahaullah mourut

en 1892 et fut succédé par son fils aîné Abdul Baha (Abbas Effendi). Celui décéda à

son tour en 1921. C’est Shoghi Effendi qui le remplaça mais mourut en 1957 sans

laisser d’héritier. Les Bahaïs sont aujourd’hui dirigeaient par une institution appelée

la Maison Universelle de Justice.

Mirza Ghulam Ahmad est né à Qadiyan (Inde) en 1830. Il a été éduqué très jeune à

la maison par des enseignants sunnites et shiites.

Mirza avait travaillé comme clerc de second niveau dans le Bureau du Commissaire

adjoint à Sialkot où il avait échoué à trois reprises son examen d’avancement de

grade, ce qui le poussa à se tourner vers la religion en développant des

comportements studieux et de réclusion. Durant ce temps, il rencontrait souvent le

Révérend Butler, un éminent missionnaire chrétien sur demande du commissaire

adjoint. Peu après en 1876, Ghulam Ahmad démissionna et retourna à Qadiyan suite

à la mort de son père.

Durant deux décennies qui ont suivi, il inventa et réinventa en se proclamant pieux,

réformateur religieux et défenseur de la foi. En usant d’une logique pervertie

(semblable à celle du Bâb), il se proclama Mahdi Promis, Messie Promis et enfin

Prophète. Une petite minorité de Musulmans moyens, certains proches (sa première

épouse et ses enfants refusèrent de se convertir) et d’autres proches associés

embrassèrent avec lui la nouvelle foi. Il déclara kafir tout musulman qui ne l’avait pas

suivi. Les Musulmans orthodoxes ainsi que leurs leaders le condamnèrent en

déclarant que Ghulam Ahmad et ses partisans étaient des non musulmans, une

position maintenue jusqu’à ce jour par tous les pays musulmans.

Il mourut en 1908 du choléra après avoir souffert aussi de la paralysie, du diabète et

probablement de la démence dans ses derniers jours. Quelques années, après sa

mort, ses partisans (les Ahmadis ou Qadianis) se scindèrent en deux factions, les

Qadianis et les Lahoris.

Le Magisme (associé avec les religions Zoroastre, Judaïsme, Chrétienne,

Chaldéenne et Sabéenne) a souffert d’une désintégration à répétition et d’une

reconstitution de ses communautés/sociétés en expérimentant l’aventurisme

religieux jusqu’à ce que l’Islam émancipa l’être humain de l’état d’anxiété morbide à

la croyance en la finalité de la prophétie de Muhammad (p.s.s.l). Un Dieu lâchant le

séisme et la peste sur demande, un prophète se présentant comme un devin et l’idée

de la continuité de l’esprit du Messie tirent leur origine de l’ancien Judaïsme. Selon

Allama Iqbal ces concepts sont erronés et étrangers à l’Islam. Ces mouvements

hérétiques en Iran avaient profité des lacunes dans la théologie shiite qui avait

réintroduit des concepts du Magisme sous le manteau du buruz, hulul, zill etc. La

même méthode fut employée par les sunnites dans le sous-continent où les

Musulmans avaient accepté historiquement les concepts sufis tels que Chelli,

Kashaf, Ilham etc.… comme faisant partie de l’Islam. Les mouvements Bahaïs et

Ahmadi ont survécu suite à l’ignorance du Mullahisme et au soutien britannique

pendant que la puissance politique musulmane déclinait rapidement.

Références :

Roohani Khazain par Mirza Ghulam A. Qadiani

Bahaullah and the New Era par I.E Esslemont

Qadianies and the Orthodox Muslims par Iqbal

Jhootey Nabi-False Prophets par Rafiq Dilawari

Talbess-e-Iblees par Rafiq Dilawari.

Mouvement Anti Ahmadiyya en Islam

Dr Syed Rashid Ali

PO BOX 11560 Dibba, Al Fujairah. U.A.E

E-mail : rasyed@emirates.net.ae/ alhafeez.org/rashd

 

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